Félicien Rops, Le bibliothécaire, 1878-1881 |
Verlaine, Verlaine
le mystique,
Et sa bouche comme
un encrier ;
Pour saluer les
jours antiques,
Pour naître, jouir
et crier.
Vieil hibou des
temps modernes,
Au violent et doux
battement de plumes ;
Verlaine, qui crache au front des badernes
Le vin vieux de ses
vers
Comme un feu qui
s'allume.
Verlaine, ange et démon,
Qui a mordu dans la
chair
Comme dans un pain
blond,
Pour laisser filer
son foutre,
Son foutre clair.
© Thibault Marconnet
31/03/2013
Ah, Félicien Rops! J'avais eu le bonheur de visiter le musée qui lui est consacré à Namur, ses gravures, dessins et peintures sont formidables. Il demeure à ce jour un de mes artistes préférés! Alors quand j'ai l'occasion de "croiser" une de ses oeuvres, comme ici en cette heure tardive, je me délecte. Un de ses "légers croquis sans prétention pour réjouir les honnêtes gens"...
RépondreSupprimerQuant à ta poésie, elle est tranchante, vive et crue. Bravo.
Ah! Les vilains bibliothécaires cornus. Un coucou rapide, j'ai une grippe de femme qui est mille fois plus insupportable que celle de l'homme. Donc je ferai court. J'ai écouté le petit concert plus bas. Faut trouver, le son qui va rendre tes mots plus claires. Cela rejoins, le concept des poèmes récités. Tu as du talent, studio et mixage claires. Tes textes sont forts, tu es à l'aise, je ne vois pas pourquoi, ça ne le ferais pas.
RépondreSupprimerBel hommage, c' est musical, profond et irrévérencieux comme lui! J' admire la " poésie sale" et tu n' as pas peur de te salir la plume, je suis en train de devenir une fan inconditionnelle, si je te serre la main je ne me lave plus :)
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