dimanche 2 février 2014

Richard Pinhas : Danser avec les planètes

Vassily Kandinsky, Quelques cercles

« La peinture est un art et l'art dans son ensemble n'est pas une vaine création d'objets qui se perdent dans le vide, mais une puissance qui a un but et doit servir à l'évolution et à l'affinement de l'âme humaine. »

Vassily Kandinsky


Richard Pinhas est, pour ainsi dire, le père de l'électro française. Dans les années 70, il crée le groupe Heldon et il est le premier à faire entendre la voix du philosophe Gilles Deleuze déclamant un texte de Nietzsche sur son album Electronique Guerilla. Gilles Deleuze fut d'abord son professeur à Vincennes puis devint un ami proche par la suite. La musique de Richard Pinhas est une soeur de lait de King Crimson, de Brian Eno et autres groupes de rock progressif ou expérimental.

Voici la captation d'un "concert" à Santa Monica, en Californie.
De quoi s'envoler haut et loin, dans un autre espace-temps - pour danser avec les planètes.






2 commentaires:

  1. « La peinture est un art et l'art dans son ensemble n'est pas une vaine création d'objets qui se perdent dans le vide, mais une puissance qui a un but et doit servir à l'évolution et à l'affinement de l'âme humaine. »

    Si l'objet a été créé en accord avec la source ou la vie, elle devient vibration et peut être redistribué. Il y a celui qui regarde et celui qui fait. Quand je dis que je ne me consacre pas sur l'objet mais la source, c'est d'un point de vue de ma fonction. Je suis celle qui regarde ce qu'il n'y a pas, une fois qu'il y a, je suis déjà ailleurs. L'artiste une fois qu'il a fait et déjà dans un autre faire. C'est pourquoi l'objet n'a pas vraiment d'importance et qu'il doit être redistribué. La vie doit circuler. Bon, il y a la réalité des galeristes, de la subsistance et du bataclan mais mes propos n'inclut pas cet aspect. Je reste dans un absolu créatif. Et puis, pour moi, il n'y a pas des toiles mais une toile qui se continue jusqu'à l'arrêt.

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  2. Comme nous existons que dans le présent, je pense qu'il est fort sage de tenir compte de la traversée. ;) Depuis que je créer plus de pictural, les mots me quittent et la lecture aussi. L'image c'est le silence. En lisant ton blogue, je repense à cette femme que j'ai croisé un jour dans une fête familiale.

    Une vieille femme noire, grande tante de mon amoureux de l'époque. Cette femme portait son âme comme une écharpe rayonnante. Elle m'avait dit joyeusement, en me prenant par la taille. «Tout ce que je sais de la vie, c'est que j'ai cinq doigts.» Ce la m'avait touchée. Cet aveux désarmant.

    Je me dis ici, «Dieu!, que je ne sais rien et je trouve cela fort rassurant.

    Merci de tes partages.

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