Odilon Redon, Hommage à Gauguin, 1903-1904 |
J'embrasse
ta fleur de nuit
Où
se dépose rosée du matin ;
Souffle
d'un printemps qui luit
Comme
une abeille d'or entre tes seins.
Ma
bouche à ta bouche laisse couler de l'eau
Et
nos lèvres sont deux astres en feu.
Comme
le sang clair des ruisseaux,
Tu
jaillis, lumière de l'âme, lumière bleue.
Mes
mains se posent sur ta peau
Tout
enfiévrée de désirs voluptueux ;
Et
ne demeure nul espace pour les mots
Dans
l’étreinte où s'enfoncent nos yeux.
Cette
grâce que tu m’apportes
Avec
le vent du Sud et ta mer ensablée ;
M’annonce
l’aurore au pas de ta porte
Quand
germent les noces du soleil sacré.
© Thibault Marconnet
15/04/2013
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