James Abbott McNeill Whistler, Note in Red: The Siesta, 1883-1884 |
Haches
Qui cognent et font
sonner le bois,
Retentir les
échos !
Echos partis
Gagner les lointains
comme des chevaux.
La sève
Comme des larmes coule
comme
L’eau s’évertue
A rétablir son miroir
Au-dessus du rocher
Effondré, retourné,
Crâne blanc
Que mord la mauvaise
herbe.
Après des années je
Les retrouve sur le
chemin –
Secs, sans cavalier,
les mots
Et leur galop
infatigable
Quand
Depuis le fond de
l’étang, les étoiles
Régissent une vie.
James Abbott McNeill Whistler, Red and Pink: The Little Mephisto, 1884 |
James Abbott McNeill Whistler, Nocturne in Blue and Gold - Old Battersea Bridge, 1872-1875 |
© Sylvia Plath
(in Ariel, p. 105)
Sylvia Plath |
Diantre, quelle série! J'ai des mots et des images plein les yeux, ça déborde de partout; j'ai même l'impression de saigner du nez! (Tiens, ça me rappelle un poème inachevé, écrit je ne sais plus quand, et qui devait commencer ainsi: "Elle est si troublante qu'elle me fait saigner du nez...".
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