Hans Wulz, Der Bettler, 1949 |
Corps exposé mort aux
griffes du soleil
Où donc te
cacher ?
Fruit de sang dans
l’or du ciel
Qui pourra bien nous pardonner ?
Chair et squelette
avancent
Sous la mitraille des
pensées
Lourde est la
conscience
Qui colle au passé
Ombre et lumière
Sang et eau
Un peu de poussière
Dessous la peau
Dors dans la nuit
muette
Comme un enfant
abandonné
La peur est là et tète
Ton sein de condamné
Prison de la boule de
feu
Rayons en barreaux de
cellules
Pourquoi la mort,
pourquoi les dieux ?
Lave blanche, ambre
noire des virgules
Tu marches encore,
insensé
Plus fatigué que bœuf
sous son joug
Le calme est un mirage
d’angoissé
Du sang lourd aux
lèvres du pou
Nuit blanche à manger
l’écorce noire
De ton esprit torturé
Nuit grise à creuser
dans l’ivoire
De ton sommeil déchiré
Vive lumière verte des
bois
Quand
ressusciteras-tu ?
Ton âme est un gibier
aux abois
Et l’amertume te tue
Ombre et lumière
Eau et feu
Trop de poussière
Dessous les yeux
© Thibault Marconnet
Mettons nous d' accord je n' attends rien , je me libère de l' esprit mondain, mais du fond des tripes, ces textes sont beaux,trop amers et trop visionnaires peut être pour un " jouvenceau" mais ils parlent à l' âme des anciens.
RépondreSupprimerIl y a beaucoup de gens qui commentent pour être commentés à leur tour, je ne demande pas de réciprocité voilà! Ta réponse correspond exactement à la vision que j' ai de ton écriture.Bonne soirée à toi.
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