Sous la lune d’été
J’ai rêvé de nuits
plus claires.
J’aime la vie des
hommes comme la vie des doux insectes
Qui ne naissent que
pour un seul jour
Et laissent un nom qui
tremble.
Proie pour la poésie,
Chaque homme vit des
instants d’élite
Et j’ai pour tous
admiration, pitié !
Il faut comprendre
Le monde d’émotions
Qu’un seul instant de
nous enferme.
Le moins de mots
possible et le silence !
© Armand Robin
(in Le
cycle du pays natal, p. 46)
Vincent van Gogh, Promenade sous la lune au milieu des oliviers, 1890 |
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