Écrire, c'est vouloir vivre envers et contre tout ce qui nous ronge de l'intérieur ; c'est faire advenir à la conscience les noms de tous ces fantômes innommés qui transhument en nous - et cherchent, dans l'acte créateur, à être enfin délivrés.
Thibault Marconnet
03 septembre 2014
Gustave Courbet, Portrait de Charles Baudelaire, 1848 |
Salut Thibault,
RépondreSupprimerJe ne sais pas si ce que tu dis s'applique à toutes les personnes qui ressentent le besoin d'écrire (ça me semble en tout cas être la majorité). Ce qui est certain (à mon sens), c'est que, même si ce n'est pas le but recherché, le fait d'écrire provoque et engendre un sentiment d'apaisement certain lorsque l'auteur atteint son but (souvent éphémère). Il a alors réussi à calmer provisoirement les fantômes qui le tourmentent, ou sent une élévation de son esprit, une certaine plénitude (elle aussi provisoire) à l'idée d'avoir accompli quelque chose qui contribuera à l'enrichir.
Pas pour rien que l'écriture (concernant une forme de récit de vie, pour chasser ses démons, donc) est recommandée en guise de thérapie alternative dans certaines pathologies.