Quand Gérard Depardieu
évoque Maurice Pialat, l'air vibre de la densité de chaque mot prononcé comme siffle la
corde d'un arc après que la flèche ait été lancée et qu'elle soit allée se
ficher dans le corps de celui qui sait écouter avec son cœur. Et, le temps d'une
parole vraie, l'ami perdu et désormais absent redevient toute présence : se
tenant là, debout comme un puy auvergnat éteint où la lave ne dort pourtant
qu'à moitié. Les hommes sincères sont comme les volcans : des enfants qui
jouent avec le feu, la peur au ventre et le désir de se brûler la peau à tout
ce qui fait vivre plus intensément.
2:19 : « C'est pour ça que quand...
quand on voit, quand on a traversé ou accompagné un peu Maurice, on ne peut
voir que de l'amour. » (Gérard Depardieu)
Maurice Pialat |
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