La
poésie de Mahmoud Darwich regorge de sensualité et de tendresse humaine. Et
cette merveilleuse anthologie, composée de poèmes s’étalant de 1992 à 2005, en
porte le vibrant témoignage. Au cœur d’un siècle troublé et d’une existence soumise
à des déracinements successifs, le poète palestinien a chanté l’exil et ses
douleurs, la bêtise des guerres et cette eau-de-vie qu’est l’amour pour les
femmes : mères, sœurs, amantes ; chacune avec la beauté et la
plénitude de son mystère propre. La véritable patrie de Darwich fut la poésie, et
“les fleurs d’amandier les paroles de son hymne national”. Sa poésie est une
pluie de roses et d’étoiles, un chant de l’âme pour couvrir le bruit meurtrier
des balles.
© Thibault Marconnet
le 14 décembre 2015
Mahmoud Darwich par Ernest Pignon-Ernest |
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